Ta dévouée, qui n’était pas partie en campagne pour sauver Eva Joly, mais qui était simplement victime d’une sacrée crise de fénéantise bloguesque, a supprimé, tu le sais, tout apport hormonal dans sa vie.
Respect pour la vie sexuelle des poissons de rivière, écoute de son corps, tout ça tout ça, je t’en ai déjà parlé.
Bref.
Donc, le Garofano laisse son corps reprendre son rythme, retrouver le temps de son cycle hormonal naturel, sans pilule, sans rien du tout. Ce ne fut pas simple, car plus de 15 ans d’oestrogènes, progestérone et autres joyeusetés dans le sang, ça ne s’évacue pas en un claquement de doigts. Cela ne fait que quelques mois que j’ai retrouvé – je devrais dire « trouvé » tout court, même, car je n’avais pratiquement jamais vécu sans pilule depuis que je suis pubère (je te dis tout , là, tu vois! ) – trouvé donc, un rythme de croisière, façon papier à musique même : cycle de 29 -31 jours, paf, débarquement des Anglais, mécanisme hyper bien huilé, avec préavis, parfois, une petite migraine pour que je n’oublie pas que « ça » va être pour bientôt, tout ça, tout ça.
Et parmi les signes annonciateurs du grand chambardement utérin, je connais, depuis quelque temps, ô joie, le bonheur de la femme en pré-ménopause : les suées nocturnes! TADAM!!!!
Aha! Il ne me manquait que ça! La suée nocturne… Une joie de chaque instant, corps en liquéfaction, oreillers et draps à tordre, bouffées de chaleur suivies évidemment de froid quand la sueur s’évapore, sommeil hâché, inconfort, et chaque soir, l’angoisse de se dire « est-ce que je vais suer comme un porc, comme un boeuf ou comme un coureur d’ultra- marathon en plein désert cette nuit? » (oui, je pratique toujours la course à pied).
C’est merveilleux!
Et ça aussi, c’est réglé comme du papier à musique : plein pot pendant l’ovulation, plein pot juste avant les règles. Soit deux semaines par mois à me liquéfier. Ah, par contre,c’est super pratique au point de vue économie de chauffage, ça c’est sûr, je n’ai pas souffert du froid pendant le mois de février moi, faut voir le côté positif des choses…
Donc, hier, fatiguée de suer comme un damné, je suis allée chez l’herboriste. Ma mère, écolo avant la lettre et depuis toujours, m’a conseillé la sauge contre les suées nocturnes. Evidemment, il n’y en avait plus… L’herboriste m’a donné (façon de parler! 5.50 le flacon) une fiole d’huile essentielle de Palmarosa, efficace aussi apparemment contre la transpiration excessive, astringente, antibactérienne, et autre . Je l’ai testée hier soir en massage, 2 gouttes mélangées à une noix de lait pour le corps neutre et bio, en massage sur le dos et le buste. Ca sent fort , mais c’est une odeur agréable.
Et, cette nuit, pas de suées.
Alors, je ne m’emballe pas, car rien ne dit que le palmarosa soit responsable de ce mieux-être certain. C’est peut être dû au fait que mes règles sont arrivées,avec le changement hormonal qui va avec, je ne saurais dire. C’est pourquoi ce matin, j’ai soumis le remède à un autre test : le pied nu dans la chaussure! Aha!!! Je porte évidemment des chaussures en cuir bio, tannage végétal, et tout le toutim, mais ça ne m’empêche pas de transpirer parfois. Donc, ce matin, j’ai massé mes arpions avec ma crême pour les pieds agrémentée de 2 gouttes de palmarosa. Résultat ce soir! Je ne te cache rien de ma vie, tu vois, au risque même de me faire descendre du piédestal où tu m’avais mise, je le sais!
En lien, je te mets un topo sur tous les bienfaits de cette huile essentielle, ça peut servir : http://www.aroma-zone.com/aroma/fichepalmarosa.asp
A bientôt pour de nouvelles aventures hormono-podo- écolos!!!